Le cocon sémantique, invention de Laurent Bourelly est arrivé en plein traumatisme de netlinking. Mais pour les très petites entreprises, la mise en place d’une telle solution est fastidieuse et onéreuse, alors est il possible de se positionner sans cocon sémantique ?
Afin de tester un « positionnement à l’ancienne », j’ai donc créé cette page, qui n’est pas poussée par un maillage interne massif. Voici donc un exemple de cocon sémantique totalement farfelu !
Voici la solution pour se placer sans cocon sémantique
1 : Insérer une image de cocon
2 : attendre l’éclosion.
Plus sérieusement, pour se positionner sur Google et autres moteurs de recherches, il est nécessaire de disposer de pages de contenus solides. Copier les description fournisseurs ne suffit plus. Il faut travailler ses pages produits avec soin. Le robot de google aime le contenu, il vous faut donc rédiger des romans pour faire plaisir à un robot. Insérer de belles images est aussi nécessaire, il faut qu’elles soient de préférence uniques.
3 : créer du bon contenu
Créer du beau contenu unique coûte du temps, donc de l’argent, mais la récompense est au bout de l’effort. Par exemple pour cet article, je baratine afin d’allonger mon texte au maximum, car je n’ai vraiment pas grand chose à dire sur ce sujet, j’aurai bien entendu pu vous donner la définition du cocon sémantique pour faire une page encore plus longue. D’ailleurs la voici :
Définition du cocon sémantique
Le cocon sémantique est un ensemble de pages web savamment agencées de façon à manipuler l’algorithme de Google. Il ne s’agit pas d’une technique blackhat, dans la mesure ou des facteurs externes de type backlinks ne viennent pas alterer la valeur du pagerank, il n’y a pas non plus de contenu caché de type « cloacking ».
Il faudra en faire de même pour vos pages produits, tout en laissant de la matière dans votre texte. Ce n’est pas une tâche facile, mais elle est pourtant nécessaire afin que votre site internet puisse se placer en haut des résultats naturels des moteurs de recherches.
3: intégrer une vidéo de cocon
Le fait d’intégrer des vidéos permet à google de détecter que l’internaute reste longtemps sur votre page, c’est une technique très efficace pour satisfaire la soif d’analyse du très célèbre google-bot. A vous de réaliser de belles vidéos de démo de vos produits, vous pourriez même être surpris de récupérer du trafic en provenance de Youtube et Dailymotion !
Faut il structurer des sections de son site en silo ?
En fonction de la concurrence de votre secteur, le siloing peut être nécessaire (mais pas obligatoire). SitePenalise.fr n’est pas du tout structuré, c’est un vaste chantier qui grandit en permanence, sans réelle structure pensée à l’avance. Est ce que cela empêche son bon référencement naturel ? Libre à vous de juger, mais si vous m’avez trouvé vous avez déjà la reponse à la question…
A vous de jouez, calquez mon exemple de cette page de « cocon sémantique factice » et faites monter vos pages dans les résultats naturels. Sachez toutefois que greffer un cocon sémantique sur wordpress ou un e-commerce de type prestashop représente une masse de travail significative et que sans formation adéquate il est difficile de réaliser une structure de cocon sémantique efficace…
Comment créer un de cocon sémantique ?
Pour obtenir un bon positionnement dans les Serp, les techniques de référencement se multiplient. Le cocon sémantique en fait partie. Pour autant, cette méthode reste encore peu explorée compte tenu de sa complexité.
Technique d’optimisation du SEO, le cocon sémantique vise à mettre en place une parfaite architecture de site. Initiée par Laurent Bourrelly, référenceur SEO de talent, elle permet de faire la différence dans le classement des résultats des moteurs de recherche. Quelle est l’importance de cette structure de site ? Quels sont ses impacts sur le référencement naturel ? Comment la mettre en place ?
L’arborescence de site
Pour mettre en place un cocon sémantique efficace, le site sera organisé à partir de pages principales. Il s’agit notamment de la page d’accueil et de catégories importantes. Ensuite, le cocon sémantique se décline avec des sous-pages ou pages mixtes qui se concentrent sur une partie du thème énoncé. Plusieurs peuvent être créées. On parle alors de pages sœurs. Elle peuvent également être enrichies de pages complémentaires.
Pour illustrer ce principe, on peut prendre comment exemple les cours de yoga. L’arborescence du site pourra reposer sur une page principale ou index cours de yoga. Les pages mixtes concerneront les cours de yoga pour enfants ou pour femme enceinte. Elles traitent toutes les deux du même sujet mais avec des spécialités différentes. Ensuite, les pages complémentaires abordent les différents types de cours de yoga, à savoir hatha yoga, ashtanga yoga ou power yoga.
En fonctionnant de cette façon, la qualité du site est évidente. Un internaute qui recherche une information pourrait tout trouver au même endroit. Les moteurs de recherche ont donc logiquement tendance à favoriser ces sites puisque le résultat est idéal en termes de pertinence.
Lier les pages entre elles
Une fois que les contenus de chaque page ont été créés, le cocon sémantique, comme son nom l’indique possède des liens solides. Pour réussir cette opération SEO, une structure précise doit être mise en place. Une certaine logique est donc indispensable pour réussir ce projet.
Le lien vers la page mère depuis la page mixte
Dès le paragraphe d’introduction, un lien vers la page mère est effectué sur chaque page mixte. De cette façon, la filiation est clairement établie. Dans le jargon du référencement naturel, elle correspond à une page de niveau supérieur. Ce lien apparaît dès le chapô pour montrer une maîtrise de l’arborescence de site. En effet, le placement de liens dans ce cocon sémantique ne laisse aucune place à l’improvisation.
Le travail d’optimisation ne s’arrête pas là pour relier la page mère et les pages filles. Le premier H2 du contenu présent sur cette page doit directement renvoyer à celui qui est présenté sur la première page fille. Pour chaque H2 ajouté, ils doivent de la même façon faire référence aux différentes pages filles. Pour un SEO optimal, chaque contenu des pages filles doit posséder autant de H2 que de pages filles. Dans le corps du texte qui suit ces H2, un lien sera jouté vers ces pages filles ou mixtes. L’objectif est de réaliser un maillage interne de qualité supérieure.
Ces liens sont considérés comme de niveau inférieur par rapport à la page mère dans le cocon sémantique. Pour réussir son référencement naturel, la recommandation est de mettre en place cinq pages filles pour une page mère. Par conséquent, chaque page fille possèdera cinq H2 avec des liens vers chacune de ces pages mixtes.
Les ancres optimisées des pages complémentaires
Dans le chapô des pages complémentaires, il convient de garder le même principe avec un lien renvoyant vers la page mère. En effet, cette nouvelle page complète habilement la thématique choisie. En effet, dans chaque introduction, une ancre optimisée doit renvoyer vers une page de niveau supérieur.
Par contre, le reste de la rédaction est classique. Etant donné qu’il n’existe pas de pages inférieures aux pages complémentaires, il n’est pas nécessaire d’ajouter des liens dans le corps du texte. Par contre, vous pouvez tout à fait en ajouter dans la partie « En savoir plus » en bas de page. Lorsque ce choix est fait, les liens se font entre pages du même niveau ou pages sœurs.
Pour résumer, les pages sont reliées entre elles comme dans un arbre généalogique. Après avoir compris ce principe, il est nettement plus facile de mettre en place une structure logique. Toutes mettent en valeur la page d’où découle cette descendance.
Pourquoi une telle architecture de site ?
Pour les moteurs de recherche, chaque page joue un rôle bien défini. Ce travail n’est donc en aucun cas improvisé. Si les robots suivent des liens qui n’ont pas de sens entre eux, le référencement n’est sera pas amélioré. Il est donc primordial de comprendre le rôle de chaque page et donc les liens qui peuvent exister entre elles :
- La page mère ou page index doit gérer ses enfants et petits-enfants
- La page fille doit pousser la page mère au niveau du référencement, gère ses enfants et possède des liens avec chacune de ses sœurs
- Les pages complémentaires ou pages petites-filles poussent également les pages mixtes, considérées comme leurs mères et font des liens entre elles puisqu’elles sont considérées comme des sœurs.
Suivant le principe du siloing, le cocon sémantique démontre aux moteurs de recherche une réelle expertise dans la thématique choisie. En effet, lorsque tous ces aspects sont traités, le site apparaît comme la meilleure source pour informer les internautes.
Le silo montre également une véritable organisation, bien plus efficace que des liens entre toutes les pages du site, sans réel sens entre eux. Ce type de maillage interne peut même être contre-productif. Pour une performance réelle de son site, le cocon sémantique est nettement plus convaincant.
Se positionner sur des requêtes ciblées
Posséder un site bien classé dans les moteurs de recherche représente la première étape vers le succès. Pour autant, pour s’assurer de toucher sa cible, son propriétaire devra s’assurer de se positionner sur des requêtes à forte demande.
Le cocon sémantique représente la technique à adopter pour parvenir à ses fins. L’utilisateur se trouve en effet au centre de la stratégie SEO. Pour concevoir son site, les bonnes questions doivent être posées afin de répondre aux attentes exactes de chaque internaute. Dans le référencement, la mise en place d’une arborescence de site réfléchie augmente sa visibilité.
Dans l’optique de s’adresser à des internautes en particulier, personas et cocon sémantique sont intimement liés. Le contenu et les liens se complètent pour parvenir aux meilleurs résultats en termes de pertinence et de visibilité. L’un ne va pas sans l’autre. A une époque où les moteurs de recherche se penchent sur la qualité des contenus, cette démarche sera couronnée de succès.
Quelle est la différence entre le cocon sémantique et le silo sémantique ?
Avant de se lancer dans une stratégie de marketing et donc de référencement, il est indispensable de distinguer ces deux techniques :
- Le silo thématique classe le contenu d’un site en fonction de plusieurs thématiques distinctes. Un cocon sémantique, de son côté, consiste davantage à un regroupement de pages qui appartiennent au même univers sémantique.
- Le silo représente une stratégie intéressante pour réorganiser son site. Toutefois, il reste limité puisque les pages ne possèdent pas forcément de liens contextualisés entre elles et que les contenus ne sont pas pensés véritablement pour le visiteur.
Une différence avec le maillage interne ?
En matière de référencement naturel, le cocon sémantique et le maillage interne peuvent être utilisés. Pour autant, ils n’ont pas tous les deux le même rôle ni les mêmes effets.
Lorsque le premier pousse une page en particulier, le second cherche à booster le site dans son ensemble. Former des cocons signifie créer cette architecture pour chaque page à pousser. Pourtant, le maillage interne peut paraître plus puissant grâce à son système d’amplification.
Au niveau des contenus, la création de cocons demande de trouver des sujets de base. Ensuite un travail de recherche s’impose pour pouvoir créer des pages filles et complémentaires pertinentes. La proximité sémantique est mise en avant avec des effets bénéfiques sur le référencement. Le maillage interne ne demande qu’une contextualisation des liens. Toutefois, les moteurs de recherche peuvent avoir des doutes sur la logique. Lorsque les liens ne sont pas pertinents, ils pourraient même avoir des effets néfastes sur le SEO.
Le nombre de liens diffère pour les deux techniques. Dans la première, ils sont aussi nombreux que le cocon l’exige. La place des liens dans le contenu joue un rôle primordial. Toutefois, une réflexion doit être engagée pour éviter que certaines pages soient positionnées avant la landing page et fassent perdre des conversions. De son côté, le maillage interne exige un équilibre des liens. Les liens entrants doivent être aussi nombreux que les sortants afin d’optimiser le référencement. Le positionnement a par contre peu d’importance. Le travail consiste donc à trouver des liens de qualité pour convaincre les moteurs de recherche.
Un cocon doit être mis en place en une seule fois. Dans le cas inverse, les robots des moteurs de recherche pourraient ne pas comprendre la stratégie et appliquer des sanctions. Le maillage interne semble plus simple à mettre en place. Toutefois, ces liens sont plus efficaces lorsqu’ils sont mis en place à chaque publication d’une nouvelle page.
Au niveau des performances, le maillage interne est souvent considéré comme préférable. Toutefois, trop nombreux sont les gestionnaires de sites qui pratiquent une logique de liens hasardeuse. Sans construction réfléchie, cette technique est inutile voire contre-productive. Le cocon sémantique, à l’inverse, est nettement plus structuré donc il saura convaincre les moteurs de recherche s’il est parfaitement maîtrisé. La technique de Laurent Bourrelly doit donc être appliquée à la lettre afin de parvenir à ses fins. Les deux méthodes sont intéressantes mais elles doivent toujours faire l’objet d’un travail en amont pour s’assurer qu’elles soient utilisées correctement. Dans le cas inverse, leur impact sera limité.
Comment préparer son cocon sémantique ?
Pour être assuré de sa performance, plusieurs étapes doivent être respectées lors de la création de son univers sémantique :
- Réaliser une étude des mots-clés les plus pertinents selon sa thématique. L’objectif est de cibler ceux qui vont apporter le plus de trafic à son site.
- Grâce à un mindmapping, regrouper ses mots clés en fonction de leurs points communs. Ensuite, décider des catégories et sous-catégories pour chaque sujet abordé.
- Pour chaque page, préparer les liens selon les explications ci-dessus comme le veut la méthode de Laurent Bourelly.
- Ensuite, la structure de la rédaction doit suivre les indications précédentes. Pour créer un silo parfaitement maîtrisé, chaque étape de la production de contenus et de l’optimisation SEO doit être maîtrisée.
- Le mindmapping est essentiel pour préparer lien par lien ce cocon sémantique. L’objectif est avant tout de privilégier la logique pour relier les pages entre elles.
Le cocon sémantique est-il sans risque pour le référencement ?
Si ce type de maillage interne semble positif puisqu’il offre de la pertinence à un site, les plus grands référenceurs alertent également sur ses limites. La cohérence sera en effet appréciée par les moteurs de recherche. Les classements devraient favoriser les sites qui reposent sur une méthode de liens qui ont un sens et qui ne reposent pas sur un simple hasard.
Pour autant, le recours intempestif au cocon sémantique peut tout à fait être repéré par les robots de ces moteurs de recherches. Lorsque l’arborescence repose essentiellement sur une technique à un niveau industriel, les sanctions peuvent se représenter. Pour réussir ce travail délicat de référencement, quelques précautions s’imposent :
La pertinence des pages doit être évidente. Un système de maillage interne n’a aucun sens si les pages de niveau supérieur et inférieur ne se complètent pas
- Un contenu pauvre est à éviter pour ne pas écoper d’une sanction Panda
- Les ancres ne doivent pas être réalisées sur les requêtes exactes des internautes. L’algorithme Pingouin de Google pourrait s’y intéresser de plus près et appliquer des sanctions. Le choix de l’ancre doit donc être réfléchie.
- Veiller à ce que la stratégie repose sur une architecture raisonnée, des liens contextualisés ainsi qu’un contenu pertinent
- Adapter cette technique à la thématique. Inutile de reproduire le même cocon sémantique pour chaque site. Au contraire, elle diffère selon l’objectif visé et reste logique pour les internautes.
Salut Patrice,
Penses-tu que les commentaires puissent aider pour faire ranker cette page ?
Probablement 😉
Je me permets un petit commentaire car je vois que tu n’as pas utiliser certains termes qui devraient aider le moteur pour la partie cocon, du moins. Donc, allons-y : la phalène, qui est une espèce de papillon (de l’ordre des insectes), dont la larve est une chenille, se transformera alors en chrysalide pour devenir un jour un magnifique imago.
Avec ce joli champ lexical, si tu rankes pas, je comprends pas ! 🙂
Merci pour ton aide 🙂
Hello Patrice, c’est moi ou cette page ressemble à un petit test grandeur nature? 😉
Surveillons la SERP
Ça sent clairement le gros test SEO ou bien le défi ^^ Et te connaissant un peu maintenant, il y a de grandes chances pour que ça marche !
Croisons les doigts, je suis curieux de voir ça aussi.
La question posée a le mérite d’être simple. La réponse encore plus : oui. On peut en effet se positionner avec sémantique, avec les silos, avec les balles ou les bulles, avec tout ce qui ressemble de près ou de loin à un récipient à LinkJuice… Perso je préfère de loin ne pas trop surfer sur la vague car j’ai entendu dire par un pote d’un ami de mon cousin Périgourdin (c’est pour la rime) que Google allait prochainement sanctionner cette pratique… Alors, à quand un cocon pénalisé ?
Bonjour,
Je pense que pour être complet il manque une reference au papa du cocon sémantique : Laurent Bourrelly.
Voilà avec ça je pense que cette page peut ranker un peu mieux.
😉
Merci, mention ajoutée 🙂
1ère page et bien placé bravo, mais pour compléter le sujet est-ce que cette page cocon sémantique se positionne sans backlinks externes et est-ce qui si on ajoute un texte thématisé en tout cas sémantiquement pertinent elle pourrait grimper encore?
Curieux de savoir ce qu’il en est, cela dit il y a un petit biais dans ton test, car la page est tout de meme liée dans un environnement sémantique pertinent, donc véritable cocon il y a, la question est est-ce un bon ou un mauvais cocon sémantique. Ce qui est intéressant dans ton texte c’est la réalisation de grappe sémantiques sans l’utilisation d’un outil de mindmapping tel que mindmeister ou freemind. Pour construire un cocon les cartes mentales sont d’une aide précieuse.
Bien sur ne pas oublier que le cocon sémantique n’est pas qu’une tactique SEO ou de linking, c’est aussi du marketing car les catégories de besoins elles memes peuvent former des grappes sémantiques, bref plusieurs mini sites explorables en silos. Glissement sémantique, Laurent Bourrelly, référencement naturel, pertinence thématique, Google bot, liens thématisés, liens sortants, pages mères et pages filles sont tous des acteurs du cocon sémantique.
réponse courte : Internet est biaisé 🙂